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Planning préservant l’équilibre vie privée/vie pro
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Jeanne Garnier, et en particulier l’USP, est un lieu de formation pratique accueillant de très nombreux stagiaires. On note une grande variété de métiers et de compétences. En 2022, la Maison accueillera plus de 40 stagiaires et apprentis. Pour DU & Master, les stagiaires se recrutent à l’échelle nationale et même internationale (Belgique).
Témoignage de Gwenola , stagiaire IDE recrutée depuis.
“À 36 ans j’ai décidé de devenir infirmière pour travailler dans l’accompagnement de fin de vie. J’ai souhaité faire mon stage pré-professionnel à la Maison Médicale Jeanne Garnier, qui pour moi est un des piliers du soin palliatif en France.
Comment décrire ce stage en quelques mots ? Je n’ai d’abord jamais été aussi bien accueillie. J’étais attendue, on m’a présentée, et je me suis sentie intégrée dans l’équipe. Et quelle équipe ! Pour la première fois de toutes mes études, j’ai rencontré des soignants qui représentaient enfin l’image que je me faisais de ce métier : écoute, bienveillance, respect des patients, accompagnement des familles, temps passé auprès de chacun, organisation des soins, solidarité, esprit d’équipe. J’ai été guidée, écoutée, on m’a fait confiance, on m’a encouragé, on a valorisé mon travail et mes efforts. Je ne me sentais plus tout à fait élève mais presque déjà soignante. Il m’a fallu quelques jours à peine pour me dire que j’étais au bon endroit, et que je souhaitais travailler ici. Ce stage m’a donc apporté bien plus que je n’imaginais puisque aujourd’hui, la jeune diplômée que je suis vient de décrocher son premier poste au sein de ce prestigieux centre de soins palliatifs.”
Le cinquième plan national 2021-2024 pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement de la fin de vie vise à accentuer les efforts des plans précédents. Il mobilise 171 millions d’euros , afin de garantir à tous les Français de bonnes conditions de prise en charge dans l’accompagnement de la fin de vie, notamment un accès à tous les citoyens sur tout le territoire, au plus proche de leurs lieux de vie (domicile, Ehpad, etc.). Ce plan propose quinze mesures, articulées autours de 3 axes:
Favoriser la connaissance de leurs droits par les personnes concernées : communiquer sur les soins palliatifs et mieux les expliquer, pour permettre à chaque citoyen d’exercer ses droits et d’être pleinement acteur de sa propre fin de vie, de manière éclairée. Parce que seuls 18% des Français déclarent avoir rédigé leurs directives anticipées, des campagnes d’information et de sensibilisation seront menées par le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie ;
Renforcer l’expertise en soins palliatifs en développant la formation et en soutenant la recherche : l’offre de formation, à la fois des professionnels et des aidants, doit être étendue pour favoriser l’intégration de ce thème à la filière universitaire et à ses cursus. Des postes d’enseignants hospitalo-universitaires et d’assistants spécialistes seront donc financés ainsi que des années-recherche en soins palliatifs.
Définir des parcours de soins gradués et de proximité en développant l’offre hospitalière de soins palliatifs, en renforçant la coordination avec la médecine de ville et en garantissant l’accès à l’expertise : concrètement, des unités de soins palliatifs seront créées dans les départements non pourvus et les équipes mobiles de soins palliatifs, renforcées. Par ailleurs, des cellules d’animation de soins palliatifs seront mises en place dans chaque région et l’hospitalisation à domicile (HAD) sera davantage mobilisée. Par ses mesures, le plan national garantira également la permanence de l’accès aux soins palliatifs par le biais d’astreintes dédiées, en coopération avec les acteurs du premier recours : celles-ci pourront s’articuler avec les astreintes gériatriques déjà en place sur le territoire.
Chaque semaine, un visiteur inattendu circule dans les couloirs de la Maison Médicale. Youki est devenu un familier des équipes soignantes. Avec sa maîtresse, le chien, dressé pour cela, va à la rencontre des patients qui le souhaitent. Cette présence de l’animal fait entrer le monde extérieur au chevet des patients. Elle fait oublier le contexte de la maladie et les soins médicaux, éveille des souvenirs, des émotions, des sensations.
Isabelle de Tournemire, bénévole et fondatrice de l’association “Parole de Chien” raconte comment cette relation avec l’animal est un temps privilégié, un beau moment de vie.
La Fondation Gattefossé a déjà soutenu 4 projets dans les unités de soins palliatifs pour le développement de l’aromathérapie comme thérapie non médicamenteuse. Les massages et les sensations olfactives produites par les huiles essentielles favorisent l’éveil des sens du patient. Il est connu des scientifiques qu’il existe une connexion étroite entre voies olfactives et les aires cérébrales impliquées dans la régulation de l’humeur et des émotions (notamment au niveau du système limbique et des aires préfrontales), l’olfaction des huiles essentielles constitue une voie intéressante et novatrice pour moduler le phénomène d’anxiété et de stress.
La fondation vous propose d’écouter un webinaire qui présente deux témoignages d’équipes médicales qui expliquent l’intérêt de cette approche auprès de leurs patients.
Le premier témoignage est celui du Dr Laurent Taillade et de Sophie Robillard, infirmière à la maison médicalisé Jeanne Garnier à Paris qui ont obtenu une bourse en 2020 pour le démarrage de leur démarche en aromathérapie. Ils expliquent quels sont les étapes importantes pour réussir l’intégration des huiles essentielles dans les soins palliatifs.
Le second témoignage est celui de Dr Hanane Besselièvre, Isabelle Martin, pharmacien qui avaient eu le prix de reconnaissance en 2014 à l’hôpital St Nicolas d’Angers et de Rebecca Humeau kinésithérapeute– du CHU d’Angers. Elles racontent en quoi l’aromathérapie est une thérapie non médicamenteuse intéressante en soins palliatifs.