Nous avons le plaisir de vous informer Jeanne Garnier s’est vu décerner le label « Petit Patrimoine Naturel d’Ile-de-France », reconnaissance de notre respect de la biodiversité et de l’environnement au sein du jardin arboré, et des installations durables que nous avons pu mettre en place, notamment le jardin thérapeutique et le potager.
Cette reconnaissance nous permettra de poursuivre nos bonnes pratiques. Prochaines réalisations : installations de récupérateurs de pluie, nichoirs et hôtels à insectes.
Ces actions s’inscrivent dans une démarche ” Développement Durable” portée au Projet d’Etablissement 2021-2025 qui se décline en 4 axes :
LA POLITIQUE D’ACHAT RESPONSABLE pour évaluer systématiquement l’impact et privilégier les fournisseurs éco-responsables
LA GESTION OPTIMISEE DES FLUX D’EAU, D’AIR ET D’ENERGIE DES BATIMENTS pour identifier les axes de progrès, orienter la politique d’achat d’équipements et faire évoluer les comportements des personnels en vue d’une meilleure maitrise des consommations
LE TRI ET LA VALORISATION DES DECHETS
LE RESPECT DE LA BIODIVIERSITE
Pour atteindre ces objectifs, un comité de pilotage s’attache à identifier et mettre en oeuvre les actions pertinentes, et associer l’ensemble du personnel par des campagnes de sensibilisation.
En cette soirée du vendredi 3 février, ce sont des visiteurs un peu inhabituels qui se présentent à l’accueil de la Maison Médicale Jeanne Garnier. Pour la 3e fois, des membres de la convention citoyenne sur la fin de vie ont souhaité visiter la Maison pour mieux comprendre en quoi consistent les soins palliatifs, souvent cités dans les débats, et pourtant mal connus.
Comment, concrètement, accompagner la vie jusqu’au bout quand il n’y a plus d’espoir de guérison ? Comment prendre soin des proches ? Sur quels critères sont admis les patients ? Comment soulager les souffrances, tant physiques que psychiques ou existentielles? Comment sont financés les soins palliatifs et combien coûte une hospitalisation pour les patients ? Comment soutenir les patients au domicile ? Quels liens avec la médecine de ville ? Comment se met en place une sédation profonde et continue jusqu’au décès ? Quelle appréciation de la loi Claeys–Leonetti qui régit aujourd’hui la fin de vie ? C’est avec toutes ces questions qu’ils viennent sur le terrain pour entendre la voix des professionnels et percevoir « de visu » la réalité de ce qui se joue dans une Unité de Soins Palliatifs.
La rencontre s’est ouverte avec une table ronde pluriprofessionnelle, à l’image du travail en soins palliatifs : la directrice de l’établissement, deux médecins, une infirmière, une aide-soignante, un assistant social, une bénévole, ont partagé leur expérience et décrit leur quotidien auprès des patients et de leurs proches, chacun avec son expertise et sa mission propre. Le rapport au temps est une composante importante, et la présence des bénévoles contribue grandement à cette qualité d’accompagnement et de disponibilité.
La difficulté d’accès aux soins palliatifs est un sujet qui occupe les esprits : insuffisamment dotés, mal répartis sur le territoire, ils restent mal connus… Cette rencontre fut l’occasion de rappeler que les unités de soins palliatifs accueillent des personnes atteintes de maladies graves comme le cancer, mais aussi d’autres maladies telles que la SLA (Maladie de Charcot). L’admission se fait sur la base exclusive du dossier médical, présenté directement par le médecin traitant. Après échange éventuel entre médecins, la réponse sur l’adéquation médicale du dossier est rapide et personnalisée, en 72 heures maximum. A Jeanne Garnier, l’attention est portée sur la complexité des situations : symptômes réfractaires, précarité sociale, isolement, patient au domicile. Deux demandes sur trois dossiers déposés sont acceptées.
La question du coût d’une hospitalisation est également abordée. A Jeanne Garnier, les frais d’hospitalisation sont couverts à 100 % par la Sécurité sociale et les mutuelles pour un accueil de tous. Un service social permet d’aider aux démarches et de soutenir les situations difficiles ou spécifiques. Ainsi en 2022, un patient sénégalais hospitalisé désirait revoir sa famille : l’Assistante sociale en lien avec l’équipe soignante est parvenue à organiser son voyage, rendu complexe et délicat par son état de santé et les traitements quotidiens. Il est revenu, apaisé, et est décédé quelque temps après.
Dans les débats sur la fin de vie, la douleur est un sujet incontournable et souvent invoqué. En soins palliatifs, le traitement de la douleur fait partie du quotidien : « soulager à tout prix ». Lorsque la souffrance est réfractaire, que l’espérance de vie se compte en jours et, dans des conditions très strictes de décision, toujours collégiale, la loi Claeys-Léonetti permet depuis le 2 février 2016 la prescription d’une sédation profonde et continue jusqu’au décès.
Autour de la table, les questions et les avis fusent. C’est pourtant le moment d’aller à la rencontre des soignants et des patients, dans les unités de soins plongées dans le calme et la pénombre du soir…. Nous espérons que ces quelques heures auront fourni à nos visiteurs une expérience et des éléments de réflexion pour éclairer leurs travaux et leur décision dans les débats à venir au sein de la convention citoyenne. Nous les remercions vivement d’avoir pris ce temps, ces « heures supplémentaires », pour venir s’informer à la source.
Retrouvez le reportage C dans l’air du 25 janvier 2023. Dans le cadre du débat sur la question de la fin de vie, deux journalistes sont intervenues dans la Maison Médicale Jeanne Garnier pour comprendre ce qui se vit au quotidien au sein d’une unité de soins palliatifs. Elles donnent la parole à un proche. Elles ont rencontré les équipes soignantes pour recueillir leurs témoignages, et leurs questionnements.
Crédits :
Journalistes : Aubérie PERREAUT et Arianne MAURISSON
Production : France Télévisions/Maximale Productions
Ce 21 décembre, soignants, médecins, bénévoles personnels administratifs, se sont mis à l’heure musicale pour offrir aux patients, personnes accueillies et à leurs proches un temps artistique… et ludique…
Gaële le Roi, soprano a interprété avec talent quelques traditionnels “Christmas Carols”
Sur un autre registre, la chorale a célébré la joie en entonnant de chaleureuses chansons issues de la variété française et anglaise.
Les chanteurs étaient aussi dans la salle…. et ont saisi avec bonheur cette occasion de chanter certes, mais aussi de rire, de se rappeler des mélodies bien connues et d’applaudir avec enthousiasme .