Accompagnement bénévoles
Comme tous les intervenants de Jeanne Garnier,
les bénévoles sont soumis à l’obligation vaccinale .
AIM – Accompagner Ici et Maintenant
Les bénévoles d’AIM sont présents dans tous les établissements soit : auprès des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer à l’Espace Jeanne Garnier, et auprès des personnes malades hospitalisées à la Maison Médicale Jeanne Garnier.
Les bénévoles d’AIM s’engagent à « Accompagner Ici et Maintenant » les personnes gravement malades, les personnes âgées ainsi que les proches mais aussi les soignants, en leur offrant une présence, une écoute bienveillante et un soutien. Les bénévoles ont une place reconnue et importante au sein de Jeanne Garnier. Ils agissent de manière autonome, en lien avec les soignants sans se substituer à eux. Ni soignant, ni famille, ils offrent un espace d’écoute et de parole autre.
Pour devenir bénévole, il faut avoir plus de 25 ans et moins de 70 ans pour débuter. Avoir une disposition à l’écoute active de toute personne, avec respect et bienveillance, une disposition à une qualité de présence silencieuse.
- Savoir être à sa place avec discrétion, délicatesse et humilité.
- Être apte à travailler avec d’autres avec un sens de l’équipe.
- Avoir un bon équilibre physique et psychologique.
- Respecter son engagement en termes de régularité et de sérieux.
- Être disponible pour exercer son bénévolat régulièrement, suivre les formations (groupes de paroles, formations …) et différentes réunions.
- Ne pas avoir vécu d’événement fragilisant depuis au moins 18 mois (maladie grave, deuil, rupture …)
Témoignages
« Les bénévoles toujours soucieux de notre bien-être nous ont entourés jusqu’à la dernière minute de façon très discrète et délicate : ils ont été présents et réconfortants jusqu’au départ du convoi plein de chaleur et d’une tendresse profonde ».
« Je garderai de votre établissement, malgré la douleur que l’on peut ressentir dans ces moments difficiles de la vie, un excellent souvenir qui contribue, sachant le dévouement du personnel et des bénévoles, à atténuer celle-ci ».
« ll y a quelques temps, je rends visite à une malade qui m’accueille avec un grand sourire. Elle me demande si je peux lui donner des cartes qu’elle a reçues et qui sont fixées sur le mur en face de son lit. Elle propose de me les lire, et me dit lorsqu’elle a fini en me regardant avec un sourire un peu triste : « ces messages d’amitié sont si beaux, vous ne trouvez pas que cela demanderait une réponse ? Mais je ne peux plus écrire… ». Je lui ai proposé d’être sa plume, elle a semblé soulagée. Elle a accepté et m’a dit qu’elle se sentirait plus libre de dire ce qu’elle voulait dire avec une personne qu’elle ne connaissait pas plutôt qu’avec ses enfants, avec qui elle aurait été plus réservée. J’ai écrit sous sa dictée, nous avons relu et corrigé, j’ai trouvé des enveloppes et posté les lettres un peu plus tard. La semaine suivante lorsque je suis revenue la voir, elle ne m’a pas reconnue… ce jour là, elle n’aurait pas pu faire ce que nous avions fait une semaine plus tôt, mais autant que je me souvienne elle était calme et contente de partager un moment avec une bénévole… »
“Depuis plus de quatorze ans, je vais à l’hôpital toutes les semaines. Ni soignante, ni malade, ni famille, mon rôle est d’écouter et d’accompagner des personnes que je ne connais pas. Malades en fin de vie pour la grande majorité, familles et amis qui les entourent, équipes soignantes qui les prennent en soin…”